JOURNAL VERTU

  • Merci la vie

    Merci la vie !
    La vie qui donne, la vie qui embrasse, qui tourmente, nous rend ivre. Des fois, une ivresse de joie, parfois un état inexploré qui nous fait nager dans des émotions.
    Une balade magique remplie de plein de tiraillements et de complexités. La vie comme une rivière qui suit sa traversée. La vie une simplicité et une question. La vie qui nourrit, qui donne la pluie dans nos yeux avec des gouttes qui tombent dans de vagues espaces. Vie, un souffle, une porte facile, le crayon guide. C’est que la vie donne, marque nos disques cabalistiques ; elle enlève des mémoires et elle fait voler dans des espaces. Elle ne connaît pas la fin, elle existe juste pour son indéfini, inépuisable force qui en fait une odyssée démesurée.
    La vie, une grande dame habillée de rayons de soleil, entourée de nuages, brodée d’arbres et colorée de fleuves ; parfumée de brumes matinales et dessinée de vols d’abeilles qui butinent de belles fleurs pour composer des quintessences vivantes goûteuses.

    La vie qui touche, qui caresse, tel un écrin et qui fait coucher des envies.
    Des fois, elle apporte la faiblesse et l’espoir. Elle ne sait pas se fâcher avec son maître, elle est toujours fidèle même après la vie, elle nous suit mais elle change juste de nom car elle pousse sans cesse. Elle germe et donne de magnifiques fleurs. La vie mystérieuse qui est. C’est là où on enracine des souvenirs. On les garde et on les observe. On les touche et on danse avec eux. On oublie et on se souvient. On devient abstraction, un rêve venu d’ailleurs.
    La vie me semble être un parc où l’on vient souvent pour se promener. Pour s’asseoir, pour lire, pour apprendre à compter des arbres, pour courir entre les bancs et pour regarder le ciel, le soleil, les oiseaux qui volent, chantent et qui nous font penser, imaginer, créer, flotter délicatement dans les espaces du temps.
    Le parc est silencieux et serein et nous apporte la sérénité et le bien-être, nous fait reposer et observer les respirations de la nature. On s’immerge dans sa quête, elle nous rend ému, tranquille.
    Un seul regard sur une feuille qui se balade entre les arbres crée un cinéma, un spectacle avec des fines ballerines aux pieds d’allumettes.
    Ce regard nous fait planer et transformer le vent en magicien créateur, en chef d’orchestre qui fait vibrer la danse. C’est lui qui pilote des émotions, qui conduit la symphonie des trompettes. On oublie tout, on est immergé d’une beauté créatrice. On ne peut plus passer à côté d’elle. Le calme se pose sur nous comme un magnifique manteau, comme une étoile filante qui éclaire le ciel, la nuit, comme une comète qui tombe pour éveiller tous les sens énigmatiques. On vit, on respire la majesté, la perfection de la matière.

    On feuillette des pages, on remplit des pages vides, on dessine des images et on élabore notre âme. Accompagné d’une grâce, d’une chair, passionné par des activités, on existe.
    On crée des ouvrages de génération en génération avec quelques gouttes d’innovation. Elle dure, elle nous aime et elle nous éduque.
    Laissons-la faire et nous suivre dans notre évolution. La vie, l’esprit savant.
    Par les occupations de la vie, on oublie parfois ce qu’elle est pour nous, mais elle reste toujours fidèle parfois sereine mais éternellement sage, douce, très juteuse, froide et chaude, salée et sucrée, foncée et claire mais dans ces oppositions jamais coupée de nous.
    Elle est particulière et c’est le courant de notre destin, elle sait tout et toujours elle nous entoure avec ses inspirations et sa connaissance.
    C’est ma légèreté et ma coopération constante reliée avec une intelligence invisible.
    Je t’aime la vie. Je veux être fidèle à toi, je veux t’épouser et rester dans tes bras pour l’éternité. Mon génie, ma déesse, ma constitution qui me protège.
    La vie, le jour et la nuit ; la vie le bien et le mal, la vie la douleur et le bonheur, la vie ce que je suis.
    De la part de Victoria qui vit.